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DOSSIER

Sommes-nous écoutés par nos smartphones à notre insu ?

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Vous avez sans doute déjà fait cette remarque, vous recevez sur votre smartphone des publicités pour un produit ou un service juste après en avoir discuté ou parler avec quelqu’un à proximité de votre téléphone. Coïncidence ou espionnage organisé ? 

Nous avons tous cette réaction (ou presque) : « Non, mais c’est fou, je dis un truc et la minute d’après mon téléphone me le propose ! ». Tout le monde a son Anecdote à raconter. Mais comment nous écoutent-ils ? et Pourquoi ?

Par les assistants vocaux !

Les micros de nos téléphones, utilisés pour nos conversations téléphoniques, servent aussi à Siri, Alexa, « OK Google » et consorts pour répondre à nos questions toujours plus rapidement et précisément. Logiquement, oui, ils nous écoutent, même en veille, puisqu’ils attendent le signal pour s’activer.

Les assistants vocaux de nos smartphones sont censés répondre à un ordre dès lors qu’ils sont sollicités: “Ok Google” pour Google Assistant, “Alexa” pour l’assistant du même nom d’Amazon, ou encore “Dis Siri” pour l’assistant d’Apple. Mais par nature, leur possibilité de “s’éveiller” dès lors qu’un terme est prononcé implique qu’ils soient en permanence activés. Tant que le mot-clé n’est pas entendu, aucun enregistrement n’est en revanche envoyé vers les serveurs.

Par les applications

Notre navigation web via (Chrome, Safari, Mozilla, etc.) fait que nous laissons pas mal de traces donc des données exploitables par les GAFA.

Aussi, Certaines applications Installées se partagent nos informations pour être plus éfficace. Par exemple : votre application de jeux A est active, et par un tracker (un petit logiciel contenu dans l’appli) elle s’est connectée à l’application B qui est votre réseau social préféré. Par ce tracker, l’app A a accès aux informations contenues dans la B. « Il est possible que par des subterfuges bien enfouis dans l’architecture de nos applis préférées, des sociétés malveillantes ou avides de profit, aspirent nos données pour ensuite nous profiler et cibler leurs offres », décrypte un spécialiste.

Il y’a aussi nos applications préférées : par exemple WhatsApp, Facebook et Instagram qui appartiennent au même groupe, celui de Mark Zuckerberg, dont le modèle économique est le ciblage publicitaire. Sur WhatsApp le contenu des messages est chiffré, mais le reste est exploitable : les contacts, la fréquence des messages, le type de messages, les horaires d’envoi, etc. Ces informations, associées à nos goûts étalés sur les deux plus grands réseaux sociaux du monde, donnent une image assez précise de qui on est. 

Sans parler de Gmail qui a accès au contenu de nos courriels. Résultat, Google peut croiser ce contenu avec les documents déposés sur Drive (son application en ligne de bureautique) et les vidéos que l’on regarde sur YouTube (propriété de Google).

Par Les systèmes d’exploitations

Selon un expert, Outre les assistants vocaux et les applications, il y a enfin la dernière couche logicielle : les systèmes d’exploitation de nos smartphones, à savoir iOS pour les iPhones et Android pour presque tous les autres. Très schématiquement, si les éditeurs voulaient activer notre micro (sans nous le signifier) ils le pourraient car ils sont seuls maîtres à bord. « Ils ont tous les pouvoirs », avertit l’expert. Mais, d’après lui, le mécanisme serait « trop gros » , d’autant plus que ces entreprises sont déjà surveillées de près.

Pourquoi nos smartphones nous écoutent-ils ?

La chaîne BFMtv.com nous le dit : Dans le cadre de l’utilisation d’assistants vocaux, nos smartphones ont de nombreuses raisons de nous écouter. D’abord pour proposer un service supplémentaire, mais aussi pour aider Amazon, Apple ou Google à nous faire passer davantage de temps avec leurs produits. Proposer un assistant vocal est par exemple un bon moyen pour Apple et Google de nous faire apprécier leurs écosystèmes Apple TV ou Android TV.

A la différence d’Apple, dont la vente de publicité ciblée n’est pas le métier, Amazon et Google utilisent par ailleurs les enregistrements liés aux requêtes faites à Alexa et Google Assistant à des fins commerciales.

Par exemple, Amazone va analyser ses demandes pour proposer des produits jugés plus pertinents et que l’utilisateur est davantage susceptible de commander. De son côté, Google utilise les échanges avec son assistant vocal pour mieux cibler les publicités de ses annonceurs, comme il le fait avec l’ensemble de ses services.

« L’écoute » par nos téléphones est donc plus étendue et plus subtile qu’on ne le croit : « La quantité de données que l’on laisse sur son smartphone est considérable, on a tendance à la sous-estimer. Et il ne faut pas oublier qu’elles sont combinées à la puissance de calcul d’algorithmes toujours plus puissants, en constant progrès. Nos soupçons de surveillance généralisée sont légitimes. »

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